Chapitre 1
Le cycle des saisons
Comme tout le Québec, l’érablière vit au rythme des saisons, du fameux temps des sucres au printemps jusqu’au festival des couleurs de l’automne.
Été comme hiver, la faune et la flore s’en donnent à cœur joie ou font la sieste, sous un doux manteau de neige ou à l’ombre des érables à sucre.
Printemps
Du 21 mars au 20 juin
Quand le printemps arrive, c’est le temps des sucres ! La nature revit. La neige fond. Le sol se réchauffe. Les petites gouttes d’eau d’érable se réveillent et commencent leur long voyage avec l’aide de l’amidon, une molécule d’énergie qui sucre l’eau d’érable. La chaleur du sol et la lumière du soleil raniment l’érable à sucre et l’eau d’érable monte alors dans le tronc de l’arbre.
En chemin, une partie coule par l’entaille et est récoltée pour produire le sirop d’érable, source de fierté du Québec.
Été
Du 21 juin au 20 septembre
C’est l’été dans l’érablière ! Les oiseaux, les animaux, les insectes, les fleurs, les plantes et les arbres volent, vivent, poussent et grandissent sous les chauds rayons du soleil, mais aussi avec l’aide des nuages et de la pluie. Chacun y met du sien parce que l’érablière est une forêt qui a besoin de chaleur et d’eau pour assurer la croissance des diverses espèces d’arbres qui y vivent.
Automne
Du 21 septembre au 20 décembre
À l’automne, c’est le festival des couleurs dans l’érablière. La sève circule très, très lentement dans l’arbre et elle n’est plus capable de se rendre jusqu’aux feuilles qui changent de couleur. Oh, elles ne sont pas en colère, mais parce qu’il y a moins de lumière et moins de photosynthèse pour leur donner de l’énergie, elles deviennent rouges, jaunes ou orange et, tout doucement, elles se détachent une à une. On dit alors que l’arbre tombe en dormance.
Hiver
Du 21 décembre au 20 mars
Dans l’érablière, la nature semble endormie sous la neige. Le ruisseau et le petit étang sont gelés. Des cerfs cherchent de la nourriture en grattant la neige de leurs sabots. Un renard marche lentement sur la neige. Des mésanges à tête noire volent d’une branche à l’autre. Le temps passe jusqu’à la fin de l’hiver, quand l’acériculteur chausse ses raquettes et entaille enfin ses érables à sucre.